Quand j'ai commencé à apprivoiser ce nouveau type de photographie, je testais à peu près toutes sortes de techniques.
Avec des résultats plus ou moins heureux.
Il faut dire qu'à cette époque, je végétais depuis plusieurs mois dans une espèce de trou noir de l'inspiration.
Rien de ce que je faisais ne trouvait grâce à mes yeux.
Ainsi, quand j'ai découvert que l'on pouvait photographier différemment, je me suis dit "why not ?". Qu'est-ce que j'avais à perdre ?
Alors j'ai testé, essayé, tenté, expérimenté.
Mon mot d'ordre était : "ose, le reste, on s'en fout".
Cette période s'est révélée très féconde. Je m'étais libéré de tous les dogmes à la c** dont les photographes sont si friands.
Le champ devant moi était libre, je pouvais l'explorer comme bon me semblait, dans le sens que je voulais.
Je ne vais pas vous mentir : je n'ai pas produit de chef d'oeuvres ! J'ai fait des trucs vraiment bizarres dont je préfère vous préserver. Oh, et puis allons-y, vous trouverez un échantillon en bas de cet article.
Mais peu importe, j'avais retrouvé l'inspiration et ma créativité.
Je me suis aussi rendu compte que jusqu'alors, je photographiais ce que je croyais que les gens attendaient.
Après cette bascule, je me suis enfin mis à photographier ce que moi, j'aimais. Sans tenir compte des avis extérieurs, plus ou moins bien intentionnés.
Avant, mes photographies étaient certes réussies, mais stériles.
Maintenant, grâce à ce changement de cap assez radical, je réussis à m'exprimer par la photographie.

Une des premières photos que j'ai conservées de cette période : le phare à la dérive.






Et comme promis, quelques unes de mes expériences, plus ou moins heureuses…