A quoi ça sert, l'editing ? Bouge pas, je t'explique.
99% des photos que je prends part à la poubelle.
Enfin, non, pas complètement, je ne me résous pas à les supprimer de mes disques durs.
Il n'empêche que dans ma production, j'estime que seulement 3 à 4% mérite de continuer son chemin vers une création. Et dans ce pourcentage rikiki, je n'en conserve qu'une partie, celle que je vous montre ou que j'expose.
La crème de la crème.
En 2023, j’ai pris 2103 photos (c’est une petite année). Sur cette quantité, je n’ai conservé que 80 d’entre elles, et sur ces 80, je n’en ai intégré que 18 dans ma galerie sur mon site. Soit à peine 1%.
Je n'ai pas encore fait le calcul pour 2024, mais ce sera à peu près le même ordre de grandeur.
Alors, il y a plusieurs raisons à ce carnage.
La première vient de ma technique de prise de vue. Comme elle intègre une composante aléatoire, ben ça marche pas à tous les coups ! Ça génère donc beaucoup de déchets.
Mais surtout (c’est la deuxième raison) je deviens beaucoup plus sélectif dans ce que je montre. Je ne cherche plus à vous noyer sous un déluge de photos que je juge moyennes. Je préfère vous en distiller peu, mais des bonnes. J’applique la règle de http://www.toddhido.com/ que j'ai trouvée dans son livre "on landscapes, interior and nudes" : “all killer, no filler” (que des photos qui tuent, pas de de remplissage).
C'est ça, l'editing.
Allez jeter un œil à ma galerie, et dites-moi si je n’ai que des killers, ou si une photo est à vos yeux un filler.
